Arthur, le fantôme justicier

Raymond Maric inédit

Nous avons présenté les premières planches aux éditions Georges Dargaud. J’étais déjà en contact, sur d’autres projets, avec Guy Vidal, qui me présenta le responsable des séries historiques. Celui-ci me demanda de voir Claude Moliterni. Ma mise en page faisait trop « comics » pour l’époque, nous sommes en 1987 et à sa demande j’ai dessiné une nouvelle planche. Claude Moliterni m’a donné le feu vert. Quelques jours plus tard, venant aux nouvelles, j’apprends que Georges venait de vendre sa boutique. Décidément, nous n’aurons jamais des métiers faciles !

Tezcatlipoca, deuxième variante

Mes projets chez Dargaud étaient les derniers que je m’étais fixé dans le monde de la bande dessinée, un besoin financier pressant me poussa dans celui de la publicité et de la communication pour une bonne quinzaine d’année. Je gardai peu de contacts dans la BD. Parmi eux, Raymond Maric que j’ai revu à mon mariage et encore quelque temps après, pour une nouvelle tentative de reprendre notre projet des aventures de Tezcatlipoca.

Pendant toutes ces années, loin du métier qui me passionnait, j’ai tenté une nouvelle planche. Content du résultat, j’ai contacté mon ami. L’éditeur que nous avons jugé le plus apte par son intérêt pour la BD historique, Jacques Glénat, nous donna une réponse négative. Une nouvelle série d’albums, ayant comme sujet les Aztèques à l’époque de la Conquête espagnole, était en préparation. J’ai découvert plus tard cette série, Quetzalcoatl, l’ennemi mexicain et historique de Tezcatlipoca, six tomes, de Jean-Yves Mitton.

Tezcatlipoca, troisième variante

Quand j’ai décidé de revenir définitivement à la bande dessinée, j’ai contacté Raymond en premier. Affaibli par la maladie, nous n’avons plus pu travailler ensemble. Peu de temps après, je suis allé le saluer pour son dernier voyage. Il était entouré d’une grande famille et quelques personnalités du métier étaient présentes pour ce dernier hommage.

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