Bandes Dessinées & Beaux Arts

Chambre noire, cet obscure objet du désir !

Saisir l'instant en une image, vaste programme ! La photo et la bande dessinée sont copains comme cochon, depuis toujours, surtout la bande dessinée dite réaliste qui a besoin de documentation.

Sorin en 1976, près de Hanul lui Manuc

C’est cette documentation qui m’a fait acheter mon premier appareil photo, un Liubitel 2 et c’est ainsi que le virus de la photo m’a attrapé. En me rendant en vélo, à Animafilm, le studio de dessins animés de Bucarest que je prenais mes premières photos. Un ancien photographe du studio a développé mes premiers tirages. Comme le film du Liubitel était de grand format, j’ai pu faire tout seul des tirages par contact, avec un simple morceau de verre pressant le film et le papier et en allumant au jugé la lumière de mon atelier pour l’exposition.

Avec mon cousin fort en maths, j’ai découvert que l’agrandisseur pouvait être remplacé par un projecteur de diapositives, bien moins cher et aussi toutes sortes de déformations optiques, en enroulant le papier photographique, partiellement, dans une vase en cristal.

Toto Photo part à la chasse

Plus tard mon vieux Liubitel a été remplacé par un Minolta X700, appareil encensé par mon futur magazine préféré, Chasseur d’Images et choisi appareil de l’année ! La publicité l’appelait « l’appareil pas pareil » !

Enfin d’autres appareils, qui ont marqué l’histoire récente de la photo, l’ont remplacé, le Nikon F801 et plus récemment le D200 qu’on aperçoit encore dans des vieilles séries de NCIS… Il m’arrive de craindre que l’amour pour la photo ne soit remplacé par celui pour la machine !